C’est ce que nous dit une étude de Greenpeace International : des laboratoires indépendants ont analysé 86 plantes provenant de jardineries ; 97 % contenaient des résidus de pesticides, dont toute la génération des néonicotinoïdes. Greenpeace a intitulé son rapport « Paradis toxique ».

En 2018, l’Union Européenne interdisait trois des principaux néonicotinoïdes, sur les cultures en plein champ. Mais pas dans les serres, où naissent la plupart des plantes que nous introduisons dans nos jardins.

Les néonicotinoïdes sont jusqu’à 10.000 fois plus toxiques pour les abeilles que le DDT, interdit dans les années 70. Très peu biodégradables, ils agissent aussi sur les batraciens, les oiseaux, les vers de terre… Et on les retrouve dans les nappes phréatiques. Ils sont aujourd’hui les pesticides les plus vendus au monde.

En tant que citoyen, si nous ne voulons pas transformer nos jardins en abattoirs chimiques à insectes, il est possible d’agir en faisant les bons choix au moment des achats en interrogeant les pépiniéristes et vendeurs/ euses.

Vincent DIERICKX, conseiller communal

Plus d’informations?

• Vous trouverez au lien suivant une liste des jardineries qui ont signé une charte d’engagement afin de  sensibiliser leurs clients sur le danger des pesticides et les orienter vers des techniques préventives et des alternatives non chimiques.
• Plus d’informations sur le site du Service public fédéral santé publique, sécurité de la chaine alimentaire et environnement.