Aujourd’hui, la première cause de mortalité  chez les adolescent·e·s lgbt+ est le suicide. Au quotidien, des femmes sont victimes de harcèlement, d’agressions sexuelles, de violences, de féminicides. Les réfugié·e·s qui nous demandent de l’aide sont souvent vu·e·s comme des ennemi·e·s.

Un·e enfant qui grandit dans la diversité sera un adulte bien dans son monde. Y penser, c’est aussi le job du politique. Lors des négociations de majorité en 2018, j’ai proposé la création d’un échevinat de la
lutte contre les discriminations.

La lutte contre les discriminations concerne toutes les couches de la société, toutes  les générations. Depuis trois ans, je participe à la construction d’un Plan d’action, avec l’échevinat et les équipes du CPAS. Culture, éducation, information, formation… ambitieux, créatif, précis, bénéficiant d’un important financement, il sera présenté cet automne.

Au Conseil communal, en bon élève, je continue de suivre l’évolution de l’ensemble des dossiers, dans tous les domaines, ma confiance reposant sur le sérieux du travail mené par la présidente du CPAS et les échevins du groupe Ecolo. Et en tant que  membre de la majorité, d’essayer de m’habituer au travail de sape mené par l’opposition, entre une obstruction systémique (j’ai notamment été à trois reprises frappé par le refus des élu·e·s de l’opposition d’approuver la subvention annuelle du festival Les Tailleurs) et un populisme à peine voilé.

Vincent Dierickx, Conseiller communal